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17 octobre 2012 3 17 /10 /octobre /2012 04:55

  ....... Qui, d'entre n'a pas révé  raconter une histoire réel ou imaginaire... pour les besoins d'un film?  Qui, n'a pas, à un moment donné critiquer un récit d'un film ou d'une dramatique  en lui allouant des points de vues personnels?... Ecrire un scénario n'est une tache aisée. Elle présente des difficuktés incroyables.  La tache des conditions qu'on retrouve pas chez tout le monde.. d'ou la notion de talent. Cela impose, tout d'abord à ce que l'auteur de ce dernier,  jouisse de plusieurs qualités individuelles et particulièrement, aimer écrire et savoir le faire ... D'autre part dominer les techniques du cinéma et de la télévision... Ayant donner des cours sur ce genre d'expression, il m'a semblé plus opportun de les mettre en line afin que les  intéressés (vieux ou jeunes) par ce genre d'écriture, par conséquent, le cinéma puissent en porfiter.... Bon courage,  espérant se retrouver dans une salle obscure pour une première de votre scénario porté a l'écran.

 

 

Le premier cours:

 

Problématique :

Bien avant,  la télévision héritière directe des modes et des techniques du cinématographe : le cinéma.  Tous deux utilisent les prouesses et les techniques de production d’une base matière, entre autre l’image.

 La nécessité de cerner, de comprendre et d’identifier ce concept, il est nécessaire de décortiquer les éléments rentrant dans l la fabrication de celle  ci .. Un nombre importante et non limitatif se manifestent. Le vecteur de réflexion, de production et de décernement ou d’appréciation obéissent à un ensemble de pont s indépendant et liés pour produire l’effet informationnel et émotionnel escompté.

La nécessité de connaitre et d’identifier ces paramètres endogènes et exogènes à toute image sous n’importe quel mode de sa présentation s’apparente à une étude purement académique, rationnel et critique sous tendus par des apports sémiologiques importants donnant ainsi une valeur intrinsèque à l’image…

On entend par élément  la configuration et les techniques artistiques utilisés pour l’exécution d’une image. Ces techniques élaborées et répertoriées à travers l’histoire sont devenues les charpentes bâtisseuses des images et des graphismes en général.la peinture et les arts plastiques y étaient pour beaucoup dans l’évolution des techniques artistiques de l’image au cinéma et à la télévision ; (voir Delacroix).

 Des éléments aux fonctions déterminées au préalable pour la production d’une image comportant une scène, une action, un contenu, une construction, un genre, un mode,  enfin une information et une expression.

 

La découverte de l’image depuis des milliers de siècle (L’existence de milliers de peintures et de gravures rupestres disséminées à travers le monde, confirment cette théorie.. . Ces sites ont attiré l’attention de toute la gente de recherches en anthropologie, et préhistoire…. et historiens.

 Les raisons apparaissent  évidentes à savoir ce que ces matériaux offrent comme indication sur la vie, sociale,  culturelle, économique… et organisationnelles. L’évolution de l’homme et de là la société, avec toutes les successions humaines qui s’en suivent, confirment l’importance de l’image.. Une tentative de bloquer le temps. Selon des techniques propres à chaque moment et à chaque société…

Que peut –on dire de notre époque ou l’explosion fantastique de la communication parallèle du développement des technologies modernes de configuration et de transmission communication imposa l’image comme    vecteur interactif propre et interne et externe  à la société et ses membres.

L’image sert comme signe sociale avec tous les attributs qui lui sont conférés.

Ces éléments se divisent en quelque sorte en deux temps :

 

o   L’avant prise de vues

o   Pendant la prise de vues

o   Après la prise de vues.

 

 

Avant d’aborder un à un et dans l’ordre les rôles et définitions de ces éléments il est nécessaire de définir ce qu’est une image.

 

L’image…

Une question se profile dans ce contexte à savoir :

Qu’est ce qu’une image ?

Si nous nous référons au classique dictionnaire,  Larousse ou autre,  moyen de recherche de définitions nous concluons qu’une image se définit ainsi. (En résumé. dictionnaire  encyclopédique. Larousse. Edition  2001)

Une image est :

·        Une représentation

·        Une reproduction

·        Une photo

·        Un souvenir

·        Une expression

·        Un dessin

·        Une gravure

·        Une description

·        Une incarnation

·        Une métaphore

·        Une marque

·        Etc.  .

En plus de son aspect graphique de son apparence linéaire, l’image incarne plusieurs fonctions allant du symbolique au réelle. Il convient de traiter ce sujet en se basant sur des éléments cognitifs pour analyser ce support.

Il existe énormément de facteurs permettant de  scanner une image et d’en tirer des conclusions actives.

 Nous nous contenterons de l’essentiel du contenu de la fabrication intellectuelle de l’image ..

La technique et le procédé de la production d’une image relèvent des prouesses et des connaissances en la matière de l’auteur.

 

L’analyse d’une image nous permet de cerner,  et de maitriser les facteurs constituants, qu’on retrouve dans toute image. Une facilitation de lecture évidente et certaine. 

Les domaines servant à analyser,  ou plus exactement considérés comme étant les éléments  d’analyse de toute image,  qui ne doivent pas nous échapper se résument ainsi :

 

 

Interprétation :

C’est essayer de relier tous les éléments observés avec la subjectivité de la réception (impression ressentie, plaisir que l’on a pris ou pas devant l’image, compréhension ou sens que l’on a perçu, etc.…), sans vouloir attribuer a priori a chaque signe une signification particulière mais au contraire en essayant de mettre a jour les dialectiques qui entrent en jeu dans la construction de ces significations.

Il semble pour cela nécessaire de partir des pratiques des élèves en la matière avec leurs propres regards, leurs sensibilités, leurs enthousiasmes, leurs envies, leurs cultures, leurs représentations….

 

Méthode : procéder par suppression, substitution ou transposition. Si tel élément visuel était absent, modifié, placé ailleurs….qu’est-ce que j’aurais perçu, compris…..

Suppression, substitution ou transposition peuvent être conduites de façon abstraite ou réelle : jeux de découpages, de caches, de re-montages, de détournements……

 

 

 

A.  Le cadre environnemental :

On entend par contexte toutes les logiques qui  contribuent à la production ou la fabrication d’une image.  Une contribution qui se manifeste principalement dans  l’interprétation,  la perception qui n’existe pas comme élément constitutif de cette dernière.

 

1.     La production :

Ce contexte concerne les conditions qui ont fait que cette image ait vu jour. Les acteurs et les décideurs de productions de cette image : l’auteur, producteur,

Identification de  celui qui voulait transmettre un message à savoir, l’auteur, le publiciste, l’annonceur et le contenu. Définit le contenu de l’image et concourt à un choix de l’élément dominant dans l’image.

 

 

2.     La réception :

Toute production d’image obéit nécessairement à des règles dont la réception en est une. On considère que l’auteur et les commanditaires doivent déterminer le service de cette production entre autre les mobiles  incitant les décideurs en l’option de choix des moyens et destinations de cette image.  Le support, la diffusion, l’exposition, l’utilisation, les cibles, les lieux d’exécution,  arborent les domaines d’analyse de l’image.

 

 

3.      Le rôle du socio-culturel .

« Une image équivaut à milles mots » dit le fameux proverbe chinois. Il n’a jamais été aussi bien vérifié comme il le fut ce dernier siècle . L’image est un support donc de message. Elle a un role socio culturelle indéniable. Ce socio culturel,  essence d’une image, a un rôle déterminant compte à la réussite de la carrière de celle ci.

Il renvoie  et concrétise les rapports qui puissent exister entre deux entités dont le lien reste une matrice de l’existence de l’art de l’image : le rapport entre le spectacle et la lecture d’un support imagé, partageant des valeurs de langages et de représentations avec les initiateurs d’un projet image.

 

 

 

 

 

B. l’exposition : apprivoiser le réel

               Ce contexte traduit  l’opposition des rapports perpétuels entre l’auteur  et la réalité.

Qu’est ce je vois…  Je perçois à travers la réalité des choses et comment qu’elles se présentent    et s’agencent ... Faut-il reconstituer un  évènement ou un fait ?

               Revoir et remodeler les contours et la représentation réelle d’une image pour aboutir à un résultat préalablement établi.

              Le passage nécessité par une nouvelle forme de perception, d’une nouvelle vision…. (Trucages et effets optiques et visuels.)

               Prendre en compte intellectuellement les mesures des savoirs qui peuvent s’engendrer de l’exécution d’une œuvre  imagée au meme titre qu’une œuvre  plastique.

              Se permettre une incursion jusqu’au frontière des limites cohabitant  dans le perceptible réel et l’imaginaire…

              L’imagination ou imaginé d’un réel et du non imaginaire couvant les inaccessibles de l’imagination…

              Une somme de faits relevant des fantasmes et d’autres de la vie parachevant un ensemble d’expériences.

 

C. Les énonciations :

               Le chapitre précédent nous a offert un panel de caractères d’une image qu’on recherche à produire tenant compte des questionnements  que tout un chacun se posent même inconsciemment avant de cliquer sur le déclencheur, que cela soit pour un appareil photo ou d’une caméra. Le principe est le même.  Dans tous les cas de figure un auteur est tenu d’utiliser les des visuels appartenant à la réalité.

              Dans ce chapitre nous abordons les éléments qu’imposent  la représentation   de notre perception, de notre vision. Les divers et complexes choix que doit faire tout auteur d’une image, maitriser le rapport de l’auteur-réalisateur-énonciateur, peut être la même personne.

 

 

 

 

D. La composition

 

Composition de l’image

              En amont de tout projet une préparation et une organisation s’exige  et s’ordonne, quant aux diverses opérations et décisions à prendre. Cela demande un canevas de mesures à explorer.

              La composition d’une image se condense donc, les factuelles règles admises pour l’élaboration de toute image.

               Quelle que soit l’objet , le personnage ou la scène à laquelle nous sommes confrontés est tributaire d’une expression qui se manifeste par un interet soutenu vis-à-vis de l’élément qui nous intéresse. On oublie qu’une image ne s’explique pas,  elle se regarde et s’interprète. Certains éléments dont nous avons tendance à ignorer, fausse notre point de vues et aliènent notre projet.

              Le mixage, l’agencement, l’asservissement de cette règle selon les vœux et les désirs de l’auteur nous interpellent sur un facteur essentiel qu’est l’interprétation post production, l’expression du contenu dont il est présenté et de la manière que l’on décèle dans un support qui reste une figure et une abstraction.

La composition d’une image procède donc par rationalité et raison par étapes quant à son exécution.

 

 

La  composition et la prise de vues

·       La lumière

-        La lumière naturelle( choix du moment)

-        La lumière artificielle

-        La lumière ensemble de combinaisons et d’équilibre entre les deux précédentes formes de lumières.

-        Les lumières additionnels.

 

·       La profondeur de champ :.

·       La perspective :

               Comme forme de représentation… Placement du point de fuite… Place du regard du spectateur.. . La profondeur  de ligne de perspective

·       Le cadrage

-        Le montré

-        Le suggéré

-        Le hors champ proche

-        Le hors champ lointain.

 

·       La représentation :

Définir le role et le statut par rapport à l’histoire.( la diégèse)

-        Interne( la caméra se substitue au personnage et fait voir ce qu’il voit

-        Externe : la caméra devient témoin d’évènements.

 

·       La taille ou la valeur du plan

 Ensemble de plans conventionnellement et consensuellement établi par la profession qui consiste à délimiter le  champ brassé par l’objectif dans l’intenetion de favoriser une élémnet pararapport à un autre ou une expression para rapport à une autre.

 

 

·       Angle de prise de vue

      - Dans la verticalité : plongée-contre plongée

     - Dans l’horizontalité : face, profil, ¾, dos…..

 

·       Mouvements

     -Suggérés : flou, décadrage, défaut d’horizontalité….

     -Représentés….

 

 

 

Préparations :

Le visuel :

Le choix étant au préalable muri et fixé, celui-ci  portera foncièrement sur des  éléments dont les constituants  modulaires rentrent dans la construction de l’image. Des éléments ayant un lien avec tout ce qui représente les fonds de l’image.

On considère généralement qu’ils se divisent en plusieurs  parties bien distinctes.

 

·        les éléments fixes :

Les lieux, les décors, les paysages et l’ambiance les climats et autres indications  sont considérés comme élément fixe de l’image

 

·        Les éléments mobiles :

On considère les mobiliers, les mécaniques, les véhicules etc. 

 

·        Les personnages :

Toutes les indications identitaires du personnage allant du sexe, de l’âge, des caractères qu’il offre à notre regard, de la culture, de la classe social à laquelle il appartient, du style des accoutrements et aussi de l’époque.

 

·        Les jeux des personnages :

Expression faciale, brillance des yeux, gestuelle et expression  de ces éléments combinés.

 

·        Les mouvements :

L’action du personnage, entrée ou sortie de champ….

 

·        Le visuel caractérisé par son physique :

 Cet élément touche directement le talent et le savoir technique et artistique de l’auteur et de ses collaborateurs sachant pertinemment qu’il s’agit  de l’éclairage et du rendu des couleurs… des formes, textures, lignes et structure….

 

·        Le moment :

 Un élément essentiel de l’analyse d’une image, revient au temps d’exécution de cette image ou la suggestion d’un moment précis de la journée  précisément ou non. décliner une date.

 

 

 

·       Composition de l’image en post- prise de vue :

 

·        Transformation de l’image source :

Un ensemble d’interventions de l’auteur sur la texture de l’image qu’il juge utile : incrustation, images dans l’image.

·        Les textes :

inscriptions, légendes …..

·        Mode :

Assertif, sentencieux, dubitatif, incertain…neutralité, ironie…..

·        Rapport entre le(s) texte(s) et l’image :

Amplification, complémentarité, contrepoint, opposition

·       Les  autres éléments visuels environnants :

·        Graphiques :

 mise en page, encadrement….

·        -autres images

(amplification, complémentarité, contrepoint, opposition)

·        -contextuels proches :

type de magazine, de lieu de diffusion…..

 

 

·       Composition… style…. Genre…. Mode… et  ton…. :

L’imposition  d’un style,  le choix d’un mode,  la recherche d’un ton ou l’exécution d’un travail sur une prise de vues d’un genre préalablement consensuel  il appartient à l’auteur d’admettre les qualificatifs de son produit….  Escompter un résultat convenant tient compte des facteurs suivants :

·        Les figures et les formes :

  symboliques,  stéréo typiques, stylistiques….

·        Genre expressif

Tient aux genres d’images conventionnellement reconnus par la profession comme étant des produits appartenant à un ensemble d’images qui se rapprochent beaucoup par leurs formes d’expression et les buts à atteindre.

·        Iconologie :

A quelle histoire iconologique l’image renvoie-t-elle

·        Relation avec l’époque

Qu’est-ce qui dans les formes peut être relié a une époque

·        Iconographie

Qu’est-ce qui dans l’image s’apparente a des « mythographies » (formes expressives qui traversent l’histoire des représentations)

·        Les référents induits :

Les références à d’autres images (du moment, du même référent…)

·        Les styles et genres :

Les « citations »visuelles…., les références des styles, du ton….

·        La fonction :

L’emprunt a des figures de rhétorique : allégorie, aphorisme, ellipse, euphémisme, hyperbole, litote, métaphore, métonymie, paradoxe, synecdoque ……

 

 

 

Le(s) temps dans l’image :

 

-Les temps perceptibles :

 explicites ou implicites, suggérés, construits…..

(Dissocier l’instant de la date)

·        Image atemporelle ou non

·        L’instant figé (la trace, l’indice, et ce qui a été et qui ne sera plus)

·        Temps et date de l’événement

·        Date et temps de la diffusion

 

 

Le point de vue dans l’image :

              Le point de vue plus communément appelé angle de prises de vues se distingue par le fait  qu’il met en parallèle des relations acerbes entre les trois dimensions suivantes :

 

·        Le point de vue visuel :       

La position du moyen de prise de vues est très importante dans la mesure ou cette façon de faire accentue une expression personnelle relevant de l’esthétisme et de l’expression proprement dite.   le point d’où je vois.

 

·        Le point de vue identitaire :

 Dans toute image , il existe un coté moins visible nous renseignant sur l’existence d’un auteur , évoluant dans un contexte précis d’où l’e point de vue identitaire

 

 

·        Le point de vue idéologique : 

Concrétise les raisons qui  poussent l’auteur à produire une image selon la forme et le fond défini par le contenu du support.  Le point d’où je pense.

 

 

 

 

 Les particularités :


le film (image en mouvement et en séquence)

 

Les mouvements :

·       Les mouvements de base :

        Internes au représenté :

 

§  Ce qui est en mouvement (sujet principal/sujets secondaires)

§  Type de mouvement : dynamique/  « statique » (demeurant l’intérieur du cadre)

§  Direction du mouvement

§  Visibilité (apparent/ non-apparent)

 

De la caméra :

 

§  travelling

§  Panoramique

§  Zoom

§  Les multiples combinaisons.

 

 

 

 

·       Les mouvements associés (dans un même plan)

 

              Type d’association : accompagnement, amplification, contrepoint, opposition

              Place du mouvement dans l’espace du récit

 

·        Les mouvements modifiés (au montage)

              Intervention sur la durée (ralenti, accéléré….)

              Intervention sur la forme (saccade, répétition, découpe…..)

 

·        Les mouvements construits (par le montage) le rythme:

           La continuité du mouvement (interne)

           Le raccord de mouvements externes

 

·        Type de mouvement construit

           Le mouvement « absent » ou « induit »

           Mouvement non visible dans le plan mais compréhensive par le contexte)

 

                 -    Le mouvement elliptique (construit sur l’absence)

                 -    Le mouvement global ou rythme….

 

 

Le montage :

 

·        Pourquoi la coupe ?

                 -Dialectique continuité/rupture

 

·        -Rapports entre deux plans

o   Rapports d’espace

o   Rapports de temps

 

·        -Marque du changement et types de raccords

o   Discret

§  Raccords dits « dans le mouvement »

§  Raccords dits « dans l’espace »

§  Dissous

o   Souligné

§  -Volets, rideaux, effets de régie….

§  -Fragmentation, fracture soulignée, fracture brisée…..

 

 

 

 

La structure filmique :

le montage filmique

  

·        Structure :

les séquences (relations entre les plans), les parties (relations entre les séquences), le film (relations entre les parties)

 

·        les transitions : (points culminants, passage d’une séquence a l’autre, etc.)

             -   Ponctuation visuelle et sonore, rythme…..

 

La structure narrative

 

·        Structure du récit

·        Récit minimal :

             (équilibre->déséquilibre->rééquilibre)

              Ou : exposition, conflit, résolution

·        Autres structures :

 

§  l’histoire :

La mise en place de l’histoire, des personnages, des lieux etc.

§  la narration :

Le fil conducteur

§  Les temps forts :

Les nœuds, accroches, obstacles….

§  Les  « coups de théâtre »

Les soubressauts et déviations voulues, les détournements d’attention…

§  La chute :

 (ouverte, fermée….)

 

            

·        focalisation    (qui détient le savoir de l’histoire)

§  énonciateur (ou narrateur le scénariste)

§  Personnages du film( distribution des roles)

§  Spectateurs( consommation et la commercialisation)

 

-  Les valeurs en jeu (le méta-message)


·        Idéologie explicite, implicite,

·        Valeurs  « en creux »….

 

 

 

13.jpg

 

 

Lexique :

Iconographie :

Etude descriptive des différentes représentations figurés d’un meme sujet, ensemble classé des images correspondantes.

 

Iconologie :

Science et art de ses servir des emblèmes , symboles et allégories figurat

ives. Etude de la formation, de la transmission et de la signification profonde des représentations figurés en art.

 

Signifié :

Sens , contenu sémantique d’un signe.

Signifiant :

Image acoustique ou visuel constituant formel d’un signe.

Monosémie :

Propriété d’un mot qui présente un seul et unique sens.

Polysémie :

Propriété d’un mot qui présente plusieurs sens.

Dénotation :

Sens permanent d’un mot par opposition aux valeurs variables qu’

il prend dans des contextes différents. Objet réelle désigné par un signe.

Connotation :

Ensemble de valeurs affectives prise par un mot en dehors de sa signification (dénotation)

Remarque :  

 

1)      Il n’est pas nécessaire d’utiliser les termes spécifiques (dénotation/connotation, signifiant/signifié, monosémie/polysémie, etc.). l’important reste le démarche et, si les mots spécifiques sont parfois utiles, on constate que dans bien des démarches ils sont utilisés comme une fin en soi. Le risque est alors la réduction qu’ils opèrent comme si un mot-clé devenu passe-partout suffisait pour entrer dans toutes les significations.

 

2)      Tous les éléments proposés ci-dessus ne constituent pas une liste exhaustive des observations possibles. Ils sont la a titre d’exemple, de guide de la réflexion. Par ailleurs, il n’existe pas de grille d’analyse tout faite, valable en tous lieux et toutes circonstances. Une grille d’analyse est toujours une construction faite à un moment donné pour un objet précis, dans un objectif déterminé. Sa construction représente en elle-même une démarche d’éducation à l’image.

 

 

 

 

 

    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 01:38

050

 

   Bravo à la jeune troupe de théatre Mahfoudh Touahri pour sa dernière production: une pièce de théatre qui illumina les esprits sur tout ce qu'endure un metteur en scène de théatre. Une photocopie de ce qui se passe dans les back stages et dont les spectateurs ignorent... Bravo les gars.

 

 

 011

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13 octobre 2012 6 13 /10 /octobre /2012 22:10

           

Excusez nous… Zoulikha

 Aujourd’hui, j’ai eu l’opportunité d’assister à une manifestation extrêmement intéressante. Une invitation qui tombe à pic. Une rencontre organiséeP1010513 par une jeune association dont j’ignorais l’existence jusqu’à ce jour. Le thème, portait sur la vie de feu Mustapha Ferroukhi. Une icône de la révolution Algérienne et particulièrement dans les affaires étrangères. La projection d’un documentaire servait de repère de discussion.

Un homme, dont la place acquise dans l’histoire ne peut être cédée.  Que cela soit de force ou gré. C’est le droit absolu de Mustapha de figurer éternellement dans les pages glorieuses de l’histoire de son pays. Dans la mémoire de son peuple,  source de rêves et de lutte. Ce monument  qu’a si bien ému Moufdi Zakaria, un symbole de l’intellectualisme  Algérien, un délégué de l’Assemblée Algérienne élu, haut la main,  par ces pairs de colonisés, doit jouir d’un intérêt particulier de notre part, nous les hommes des arts et culture. Le premier ambassadeur de l’Algérie en titre et en exercice, à un moment ou l’Algérie en guerre concentrait tous ses efforts et dans tous les secteurs de la vie politique, tant nationale qu’internationale, on le perdit. Un titre judicieux. L’évènement a été rehaussé par la présence de sa fille Zoulikha. 

Si le thème était alléchant, la déception ne fut  qu’à la mesure de ce dernier. Je parle de mon point de vue.  On nous présenta un documentaire, digne des reportages qu’on consommait malgré nous, continuellement à travers le programme de « koulchi moumkin » ( tout est possible ). Une  émission débile et débilitante. Le réalisateur du documentaire faisait partie des de production de de ce navet.…  Tout autant que la journaliste. Ils étaient des privilégiés auprès du DP (directeur de production), auteur du concept. On retrouve les traces d’ailleurs, dans le commentaire et son débit, dans l’harmonie et la construction de l’idée… Pleurer n’est qu’une émotion,  rire et se cultiver en sont d’autres actes.  Un contenu qui ne  reflète en aucun cas, même partiel, la personnalité de M. Ferroukhi Mustapha. On n’a pas le droit, en tant qu’artiste,  intellectuel,  créateur d’émotion et de vérités humaines de permettre des analyses pareilles sur des sujets aussi brulants,   portant sur des personnalités de la trompe de feu Mustapha Ferroukhi, victime déjà pour son attachement aux valeurs de la démocratie,  de son pays et de son savoir…  Nous connaissons le sort qui a été réservé aux compagnons de lutte dont leur seul  tort est d’être intellectuel. 

Toutes les justifications n’effaceront pas les incohérences  et  faiblesses de cette « œuvre ». Nous n’aborderons pas, ici,  le coté support. Je refuse la technique et l’art du fond de commerce. Je sais ce que je dis là-dessus et je confirme…  

 

Conséquence dangereuse !.  L’effet immédiat se sentira plus tard, minimisant et effritant ainsi,  auprès des jeunes générations, la personnalité de cet homme qui épousa la politique à un âge très précoce (20ans). Une idéologie qui perdure le mépris et le rejet.

Il est vrai que l’auteur a reconnu ces limites en matière de création artistique,  cinématographique et documentaire, en se traitant de « simple technicien ».  Le documentaire historique et portrait semblent les plus difficiles en fin de compte ;

Il ne suffit pas de prendre une caméra pour devenir un réalisateur.

L’état a engagé depuis quelques années un programme de production de portrait sur les figures emblématiques de notre nation. Aucune information ne m’est parvenue, en ce qui concerne feu Mustapha Ferroukhi. A-t-on retenu un projet le concernant ? Qui est le scénariste ? Qui est le producteur ?  A quand verra t-on le premier tour de manivelle ?  . Etc…etc.

Je crois que je me turlupine, ce qui me reste de cerveau,  dans des questions chimériques.

Cela me renvoie vers 1985. Une permission de répondre à une question qui m’a été posée par Zoulikha. Contrarions,  Mlle Ferroukhi Zoulikha. Plusieurs tentatives de production de portraits sur Mustapha, ont été,  en quelque sorte, bannies sans aucune suite. Une censure qui ne dit pas son nom.

En cette année, j’ai mené une enquête journalistique, sur Mustapha, pour pouvoir cerner et comprendre la personnalité et les hauts faits politiques, sociales, partisanes de celui-ci.  Le but était évidemment, de fournir un scénario ficelé,  à sa gloire. J’ai découvert une personnalité politique hors du commun.  

A cette époque la Direction de production était entre les mains, de commandeurs un peu particuliers : Ils  travaillaient,  jusqu’à l’indépendance,  dans le plus ultra journal d’Alger : « l’écho d’Alger »…

 Je n’en dirais pas plus et je vous cède le champ de la recherche et de l’investigation… Que pourrait-on attendre de ces « intellos » qui étaient à la solde de Fafa, quand il s’agira d’un vrai intellectuel, engagé,  honnête, démocrate, jouissant de toutes les valeurs qui constituent le massif d’un homme.  Rien.  Pardon….  Si. On jette ce genre de projet du quatrième étage de l’immeuble du boulevard Bru. Ce n’est qu’un répit. Le colonialisme est un phénomène moderne,  qui s’adapte aux situations. Ces sbires jouissent d’une protection divinement française.

Bravo,  tout de même,  à l’association « empreintes »,  pour  sa première sortie… Cela ne va, certainement pas les décourager, au contraire,  leur servir de référence… Comme l’histoire, on s’y inspire.

 

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12 octobre 2012 5 12 /10 /octobre /2012 15:10

 A Kheira, ou le vendredi noir.

La vie vous marque parfois, comme le faisaient les cow boys de l’ouest américain pour le bétail. Il y’a des évènements que nous n’oublierons jamais … Nous les emportons avec nous dans l’au-delà … A savoir…  Le vendredi 10 octobre fut une date fatidique pour moi … Une boule de feu. Toujours allumée …  Incommensurable. Plus j’avance dans le temps, plus cela devient insupportable. Cette situation projette sa victime aux abysses d’une schizophrénie indescriptible. Envahissante, douloureuse, rageante, énervante.

Je ne pourrais l’oublier et je ne veux pas le faire. L’oubli fusse-t-il si bénéfique reste encore, comme les prémices de la mort , l’antichambre en quelque sorte. Le matin de ce vendredi, jour de piété. Jour de repos aussi. Je me réveille à 11h du matin. Après une grasse matinée bien méritée. Elle vient me dire au revoir … Elle doit rejoindre son institut. Elle voulait profiter de quelques heures  de répit  pour ses révisions.  Elle avait un examen de dernière année…. Elle m’a promis de m’aider à m’acheter une bagnole une fois qu’elle commencera à travailler. J’en avais besoin à cette époque , pour m’éviter les soubresauts et les aléas des transports en commun.. Heureusement qu’il y’a le rêve qui fasse vivre. Un rêve doux, mielleux qui vous traverse chaudement la gorge. Vous avanceriez surement.

Elle me secoue… je me réveille difficilement ; je voyais ma mère ave son haik, debout derrière elle. Elles étaient toutes les deux belles et joyeuses. Je proposais de patienter et que je la ramènerais tout à l’heure vers quinze heures à destination.  Elle refusa ma proposition, soutenue par ma mère.

Je me jetais encore dans les bras des Morphée. Son étreinte m’étouffais . Je me lève.  J’entame un vendredi comme les autres à la différence prés qu’on sentait, comme par un sixième sens ,  que celui-ci ne sera jamais comme les autres.

Le muezzin de Sid ahmed restait muet…. Les gens vaquaient à leurs occupations. Il était treize heures vingt trois minutes.  Un grondement assourdissant se fait entendre. La terre se retire d’en dessous nos pieds. Les murs vacillent. La lampe au plafond oscillait. De la poussière tombait des murs qui craquaient … On ne sait quel Djin frappait –il avec autant de violence,  créant,  une agitation incroyable et difficile à contrôler.  J’habitais l, une vieille bâtisse de Bennounès.  Onze familles occupaient cette espace depuis l’indépendance .Il ne nous reste que nos pieds pour seul moyen d’éviter le pire.  Imaginez la cohue qui s’est créée dans le couloir, seule issue possible d’accès à la rue.. On se retrouve, tous,  dans cette charmante artère qui porte joliment son nom : La rue des frères Dellouci,  ex rue de Tanger. La panique envahit les lieux et les espaces,  les personnes et les murs , les faisant trembler de peur mêlée à une angoisse qui se laisse lire sur les visages blêmes. La fin du monde criait-on à tue tete.  Les femmes hurlaient hystériquement. Les enfants s’agrippaient aux jupes et pantalons. Les vieilles invoquaient le bon dieu et tous ses saints… Les trente secondes qu’a duré l’évènement paraisse une éternité. On commence à réaliser ce qui nous arrive : la terre , cette bonne terre stable et nourricière a bougé sous nos pieds !

Pour les anciens, les vieilles personnes, le rappel fut immédiat. Ils se souviennent d’un épisode de la fameuse histoire de la terre : Les tremblements de terre d’Orléansville  (El-asnam, puis cheliff). Des histoires qui nous paraissaient lointain et incrédules par moment. On se croyait à l’abri. La première fois que nous perdions confiance en cette terre, campagne de l’homme et de ces prouesses.

On ignorait l’effet.  Bien qu’on entendait parler sur les journaux,  les chaines de télévision, les manuels scolaires et autres. La donne a changé.  Les conséquences de fuites psychiques et spirituels s’en suivirent. Aboutissement forcé vers une société apeurée,  vidée de ses espoirs . La vie perdit la sève de ses nobles valeurs .. On se retranche. Tel l’hérisson.  Nous reprimes nos esprits ; une phénomène que je n’arriverai jamais à m’expliquer attira mon attention. Un chatouillement collectif causant des rires hystériques s’empara de l’assistance. Cela dura  un bon moment. On se raconte les évènements, avec insistance et force gesticulation, accompagnant nos récits de ces rires forcés et instinctifs. Une simple secousse,  a secoué les esprits et  éveiller en nous, nos réactions innées, animal. On cherchait à éloigner cette peur brusque qui nous a saisie.

 

La première pensée s’oriente vers ma mère . Elle doit être arrivé à cheliff … Le chaos s’installe. Je cherchait un moyen pour rejoindre la ville d’El asnam. Je ne trouve aucun taxieur ou ami  disponible pour cette opération. Je commence à perdre mes forces au fur et à mesure que je recevais des informations sur la situation à Cheliff… On commençait même à raconter une histoire sur une vielle dame, qu’on a rencontré sur les décombres d’une ville dévasté , poussiéreuse , pleine de corps et de gravas , assise sur les décombres elle pleurait sa fille … je demandais des précisions en essayant de me rappeler ce que pouvait porter ma mère ce jour là. Je ne me contrôle plus … mon cerveau creuse dans des idées et des méandres disparates. Les parallèles s’installent et occupent mes pensées.  L’apocalypse et ses cavaliers s’édifient dans les pensées et les raisonnements. Qu’est ce qu’ils nous arrivent … je l’ignore

Quelques heures de calvaire.  Les aiguilles de l’horloge de la ville affichait dix  huit heures. Je me suis installé au niveau du jardin publique. Ainsi je pourrais contrôler les entrées et sorties de la ville… Pour des nouvelles ou des moyens de locomotion… Une vielle camionnette, Fiat bleu, débouche sur le boulevard. Je scrutais l’intérieur, essayant de distinguer les personnes qui occupent le siège avant…. Elle est revenue …Un soulagement m’envahit … je croyais que tout allait bien. Je me suis trompé… Elle avait le visage ensanglanté, plein de poussière que les larmes ont fixé sur ses joues entourant des yeux aussi brillant qu’une lune de solstice … Un pincement au cœur m’accabla.. je suivis la camionnette en courant.    M.Mohamed Elfoul , une personnalité sportive me raconta par la suite qu’il l’a vu et il a compris … il a laissé libre cour à ses larmes chaudes… Moi,  je n’ai pas compris…

J’arrive à la maison que je trouvais un peu plus populeuse que d’habitude. Ma sœur est morte.. ;elle est morte … Morte .. . Ma mère me pris dans ces bras dans une étreinte que seules les mères en sont capables … :  «  Ahmed .. Kheira est morte…. »

Que la terre tremble, je n’oublierai jamais ce jour …  Ce vendredi.. Le vendredi noir ..

Elle s’appelait  Kheira.  Elle a tiré sa révérence un certain vendredi 1980. Un dix Octobre ensoleillé. Une abdounia comme on en toujours fait ce lycée… Une gentille, douce,  humaine, belle , telles ses amies, qui a chaque fois que je les vois dans la rue …je me dis,  j’ai des sœurs encore en vie …Les abdounates bien sur…..ahmed 2

 

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 15:20

 Allons y... qu' on se marie!

 

                                                                              Au vu du nombre impressionnat de cortèges de voitures accampagnant la mariée vers sa demeure, nous pousse à admettre que les algériens ont trouvé un bon remède à la conjugaison de toutes les crises qui s'abattent sur le pays.

 ahmed---copie-1.jpgDe la crise social en passant par le politique (n'en dépalaise à notre premier qui confirme et signe pour réfuter la thèse de la crise politique en Algérie!!!!!) il fallait trouver un échappatoire. Un petit quelque chose.

Si vous vous balladez dans les rues d'Alger et environs , dans les ruelles étroites et les périphériques , pariez que vous rencontriez au moins une vingtaine de cortèges. Il arrive que derrière votre volant on vous impose, une participation gratuite à la féérique ambiance que peut créer ce genre d'évènement.

Il vaudrait mieux convoler en juste noce , pour s'assurer quelque chose à se mettre sous laden que rien du tout. Le nombre de couples qui s'unissent chaque année varie entre 250.000 et 500.000 cérémonies .. allons y!!!

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 14:56

 

 Sacré Tahar Djaout.

                                                                                                                                  Ecrire c'est fondamentalement parler. Feu Tahar Djaout a fait de sa vie une devise:" si je me tais , je meurs, si je parle je meurs, alors je parle eahmed-2.jpgt je meurs".

Le but de mon intervention réside dans le fait que les socitétés particulèrement,  les dirigeants de ces sociétés acceptent rarement qu'on les éclaire sur leurs multitudes bourdes infantiles. Suite à mes articles critiques et dans la mesure du respect et de la morale , parus sur mes pages facebook, je fus étonné que le lendemain certains "chefs " qui me faisainet quotidiennemnt la bise ont pris le large et ont essayé de m'éviter. La rigolade... ubuesque et louffoque situation. Cela ne change en rien mes positions et mes convictions ..Je parle et j'écris, surtout sur vos gabégidiaires agissements.

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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 22:19

 

 Le cinnéma Amazighophone

 Festival du cinéma Amazigh.

 

A Monsieur  Ifticène Mohamed  and Co.

Qu’il y est un festival du cinéma,  soit ; Un évènement important par les temps de disette qui courent. C’est une chose importante….  D’expression Amazigh…. Soit…..  « Tarcha ou galloulha welwelii »…

Mais … Il y’a toujours un mais !!!!

Là ou le bat blesse,  cette volonté à vouloir distinguer le cinéma Nationale Algérien et les films Algériens d’expression  cinéma Amazigh…  La création d’une entité parallèle pour produire et confirmer les postions d’une réaction encore active. Vous me faites peur !!!

Une tournure très dangereuse. Une forme purement  désobligeante   d’exclusion.  Style  Macarty.

J’ai proposé un documentaire portant sur un jeu ancestral qui se pratique aux confins du Sahara Algérien par les habitants de ces zones désertiques. Un jeu que tout un chacun a pu en entendre parler ou a vu quelques images sur la télévision ou ailleurs…

Il fut refusé sous prétexte qu’il a déjà été diffusé sur les ondes de la Chaine 4. C’est vrai. Plus de six diffusions.

 Ecarter pour des raisons de règlement intérieur,  je n’en disconvient  pas et j’accepte le verdict.

Au fait le documentaire porte le titre de « Takrikra ».  Je m’adresse à la commission. Veillez m’expliquer l’existence et l’acceptation de documents qui remplissent les memes conditions d’élimination se retrouvent en compétition. Il y’a anguille sous roche.. .pour ne pas dire autre chose , et blesser mes amis kabyles.

 L’amazighité,  composante de l’identité Nationale n’est pas l’apanage des amazighophones seulement. Le patrimoine Algérien dont l’Amazighité appartiennent à tous les Algériens sans exception. Il ne faut pas essayer de détourner, de  vider de sa sève, une icône culturelle, par des subterfuges aussi incongrus soient –ils pour éloigner, légitimer la division des cultures Nationales, qu’elles soient locales ou régionales ou territoriale,  et assainir à des hommes et des femmes qui ont lutté toute leur vie, des coups  traitres et des regrettables.  Quand je prenais des coups sur la tete pour « Amazigh Di Lakool » personne ne m’a  demandé mon avis sur l’amazighité.  Une conviction héritée,  des  Kabyles camapagons de mon père, qui sont tombés au champ d’honneur, cote à cote, durant la grande guerre de libération.  Ce qui m’a permis, en héritage toujours,  de devenir réalisateur. (N’est ce pas M. Ifticen)

Au fait je suis arabe ... ma femme est kabyle... je ne veux pas que mes enfants partagent vos points de vues.

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 20:48

 

 

On se defend comme on peut

à l'Entv.

En attendant  les vrais comptes.

Ce  matin,  je lisais avec consternation, un article paru sur les colonnes du quotidien le « soir d’Algérie », ‘.l’ENTV nous écrit », un droit de réponse,  de la Directrice de l’administration  Générale de la télévision.

Cette Direction avait beaucoup plus interet à ne pas faire de démenti. L’opération aurait pu s’arrêter là. Mais les choses ont changé.  Je comprend que c’est une défense de certains intérêts qu’un démenti, gauchement menée et timidement abordée. Une situation qui poussent les lecteurs et les concernés (travailleurs de la boite sus citée) à méditer plus profondément les dires du quotidien.

Je suis plus enclin à croire au contenu  de l’article qu’en,  les « cadres » de l’Entreprise de la télévision qui ont démontré leurs limites de gestionnaires depuis longtemps. Le quotidien  signe et persiste.  Les faits relevés dans son article sont vrais et probables.  Il détient les documents qui appuient sa démarche. Nous savons tous que la télévision Algérienne est devenue depuis quelques années la chasse gardée de certains producteurs et fournisseurs en tout genre. Les dérapages et les dépassements foisonnent.

 Je fais partie du personnel de cette entreprise et j’exige que le Journal « le soir d’Algérie » , qui prétend détenir les document attestant la véracité des faits qu’il a rendu public,  continue d’informer ses lecteurs et d’aller jusqu’aux bouts de la vérité.  . Des affaires très graves, détournements et dilapidations de deniers publiques, favoritisme et gaspillage symbolisent les critères de gestion de cette entité stratégique.

Le contenu de la dite réponse ou démenti fourni par l’entreprise ne dévoile rien du tout, mais confirme les irrégularités que la presse Nationale nous en informe de temps à autre.

Les gestionnaires de la télévision traitent les affaires d de cette dernière comme on gère    une crèmerie du coin du marché de Bâb El-Oued.

Pourquoi,  Madame la Directrice  n’a pas fait valoir son droit de recours à une procédure judiciaire ? C’est à méditer. Que M. M’hel fasse pareil.

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 15:05

La Hogra tue, plus que l’immolation.

 Je ne pensais jamais voir une image aussi terrifiante que celle qui vient de passer sur les antennes de France 24. (Le Samedi, 19/ Mars 2011). Le passage de ce témoignage  coïncidait avec une date historique  celle de 1962. On sentait la manipulation, mais là n’est pas le problème. Une image qui vous glace. Une image, ou l’imagination avec  tous ses attributs et liberté ne pourrait produire. Une image, hideuse, lâche, mesquine, qui vous frappe de plein fouet...en plein dans la gueule.

Je n’ai jamais pensé que notre pays arrivera à produire des  situations pareilles.  Horrible...  Horrible.

Un jeune ; de 26 ans abandonné à son sort. Etendue sur un lit de fortune, entouré de sa femme et de sa petite famille, son père et sa mère… Ils pleurent dans une douleur indescriptible la perte de leur petite fille. Immolée elle aussi. Elle était en compagnie de son père (le jeune de 26ans).  Douloureuse situation. Les larmes coulent.  Toutes seules, tracent des sillons sur un visage blafard, couleur citron. La douleur laisse des traces, des empreintes visibles et ce qu’on ne voit pas. ; Un corps meurtri, sans espoir de vivre … Une marque indélébile dans un destin de tourmente…. De ces yeux d’un homme profondément touché dans sa dignité et dans son âme. De ces yeux qui brillent, de ces yeux accusateurs… Il ne pourrait y avoir de réparations.

-          «  Hagrouni, hagrouni, hagrouni… » 

Un crescendo de mots, lisibles, provocantes,  aliénantes telles les aiguilles d’une vielle horloge.  Une manifestation de douleur de méprise et de « Hogra », prend sa source aux entrailles, au  fond de son être, humilié, bafoué, écrasé.Méprisé et victime d’une «  Hogra »  institué en système… Il a du sentir les caresses  de la mort beaucoup plus salutaire. Un homme pleure certes,  mais pas pour des gabegies.  « Hagrouni, Hagrouni » des mots qui n’ont certainement pas d’équivalent en français. Des idiotismes propres à cette société Algérienne. ; Qui dépassent dans leurs signifiants la simple expression d’une situation. «  Hagrouni ». persiste –t-il et signe … Un mot dur, un mot fort ; une alarme, un SOS.

 Dans ces zones séismiques,  le terme dépasse de loin, ce phénomène naturel que connaissent assez bien les gens de cette belle et riche région, Orléansville,  El-Asnam, Cheliff,  une mixture que seuls savent l’apprécier ses jeunes gens  dont la méprise pousse vers l’inévitable.. Il ne peut signifier autre chose que la conjugaison de toutes les catastrophes naturelles à leur plus haut niveau  Pauvre de nous… que les martyrs reviennent et éclairent nos pas …

Etendue dans des lambeaux de chiffons, son père assurait l’infirmerie,  lui administrant sur des plaies béantes et purulentes, des bandes à gaz et autres médicaments. Des bandes à gaz  couteux, indispensables et  indisponibles.

«  Hagrouni » comme une redondance… « Hagrouni ». Il a été abandonné à son sort. Dans son gite de fortune qui a été à la base de ce drame. « Hagrouni, Hagrouni, Hagrouni… » Oh mon dieu que c’est dur et affligent d’entendre ces mots de la bouche d’un jeune aux abords de la mort. M. le Maire de Chleff et ces condisciples responsables et ces élus et ces notables, n’ont même pas  daigné se déplacer pour secourir cette famille. Une famille comme tant d’autres,  aux besoins limités et capacités inexistantes….  « Je n’ai rien, je n’ai rien, ni piston, ni connaissance, ni notables, je n’ai rien »

Les mots s’entrechoquent aux rythmes de larmes chaudes qui dégoulinent  pour être éponger par la couverture de matière synthétique, laissant une empreinte d’une eau salée abondamment sirotée…

Oh mon dieu, mon père serait- il mort pour que l’Algérie produit des scènes aussi  effrayantes ou l’humanisme a déserté les lieux, laissant place aux agissements irresponsables d’une clique qui se complait dans les fêtes d’inauguration et de Zerda,  comme dans une fiction. La réalité dans ce contexte a dépassé la fiction. Le million et demi de chahids n’ont jamais pensé que mon pays connaitra ces désarrois de jeunes gens   à la fleur de l’âge,  se subordonner et ses soumettre aux règles antinomiques du suicide coupant court à un horizon de rêves.

  Monsieur le président, acceptez vous ces scènes, ces situations d’une population à la merci de pseudos élus et irresponsables. Qu’attendez vous pour dissoudre cette APN, ces APC, ces APW  et je ne sais quoi d’autres. Le peuple vous respecte énormément, rendez lui la pareille. Afin que  Mohamed ne prononcera plus jamais ce mot angoissant  et méprisable de  "Hagrouni"

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 20:50

 

 

Il m'a semblé opportun de partager avec vous ce texte écrit par Malik Ait Aouidia... pour témoignage et information au moins ... Je ne peux le commenter.... c' est triste.

 

 

" Mon ami Aziz Mébarki de Biskra vient de m’informer que la maison où vécut la famille du chahid Larbi Ben M’Hidi vient d’être détruite au bulldozer. Dans cette modeste petite maison, que j’ai vu pour la dernière fois au début du mois de janvier dernier, Mohamed Boudiaf, Didouche Mourad, Mustapha Ben Boulaïd, Brahim Chergui, El Hachemi Trodi et tant d’autres ont tenu des réunions clandestines de l’OS à la fin des années 40 pour préparer le déclenchement de la lutte armée pour l’indépendance de l’Algérie.
C’est un scandale. C’est d’autant plus un scandale que c’est une banale histoire algérienne d’aujourd’hui. Un particulier a acheté la maison en pensant sans doute faire une bonne opération immobilière, l’APC de Biskra n’a pas jugé utile de faire jouer son droit de préemption et il a reçu un permis de démolition sans que personne ne s’émeuve. Résultat : la maison a été rasée. La plaque commémorative a disparu. Hier encore, elle traînait dans les gravats.
C’était l’une des dernières traces du passage de Larbi Ben M’Hidi à Biskra. A la place, on verra sans doute pousser une informe bâtisse, comme il en existe tant, qui défigurera la ville.
Aujourd’hui, je suis triste."

Malik Ait Aouidia

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  • je m'appelle ahmed .;je suis réalisateur dans une entreprise publique ..; j'ai 55 ans et une grande expérience professionnelle.. je vis dans une coquette ville  Alger...
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