....... Qui, d'entre n'a pas révé raconter une histoire réel ou imaginaire... pour les besoins d'un film? Qui, n'a pas, à un moment donné critiquer un récit d'un film ou d'une dramatique en lui allouant des points de vues personnels?... Ecrire un scénario n'est une tache aisée. Elle présente des difficuktés incroyables. La tache des conditions qu'on retrouve pas chez tout le monde.. d'ou la notion de talent. Cela impose, tout d'abord à ce que l'auteur de ce dernier, jouisse de plusieurs qualités individuelles et particulièrement, aimer écrire et savoir le faire ... D'autre part dominer les techniques du cinéma et de la télévision... Ayant donner des cours sur ce genre d'expression, il m'a semblé plus opportun de les mettre en line afin que les intéressés (vieux ou jeunes) par ce genre d'écriture, par conséquent, le cinéma puissent en porfiter.... Bon courage, espérant se retrouver dans une salle obscure pour une première de votre scénario porté a l'écran.
Le premier cours:
Problématique :
Bien avant, la télévision héritière directe des modes et des techniques du cinématographe : le cinéma. Tous deux utilisent les prouesses et les techniques de production d’une base matière, entre autre l’image.
La nécessité de cerner, de comprendre et d’identifier ce concept, il est nécessaire de décortiquer les éléments rentrant dans l la fabrication de celle ci .. Un nombre importante et non limitatif se manifestent. Le vecteur de réflexion, de production et de décernement ou d’appréciation obéissent à un ensemble de pont s indépendant et liés pour produire l’effet informationnel et émotionnel escompté.
La nécessité de connaitre et d’identifier ces paramètres endogènes et exogènes à toute image sous n’importe quel mode de sa présentation s’apparente à une étude purement académique, rationnel et critique sous tendus par des apports sémiologiques importants donnant ainsi une valeur intrinsèque à l’image…
On entend par élément la configuration et les techniques artistiques utilisés pour l’exécution d’une image. Ces techniques élaborées et répertoriées à travers l’histoire sont devenues les charpentes bâtisseuses des images et des graphismes en général.la peinture et les arts plastiques y étaient pour beaucoup dans l’évolution des techniques artistiques de l’image au cinéma et à la télévision ; (voir Delacroix).
Des éléments aux fonctions déterminées au préalable pour la production d’une image comportant une scène, une action, un contenu, une construction, un genre, un mode, enfin une information et une expression.
La découverte de l’image depuis des milliers de siècle (L’existence de milliers de peintures et de gravures rupestres disséminées à travers le monde, confirment cette théorie.. . Ces sites ont attiré l’attention de toute la gente de recherches en anthropologie, et préhistoire…. et historiens.
Les raisons apparaissent évidentes à savoir ce que ces matériaux offrent comme indication sur la vie, sociale, culturelle, économique… et organisationnelles. L’évolution de l’homme et de là la société, avec toutes les successions humaines qui s’en suivent, confirment l’importance de l’image.. Une tentative de bloquer le temps. Selon des techniques propres à chaque moment et à chaque société…
Que peut –on dire de notre époque ou l’explosion fantastique de la communication parallèle du développement des technologies modernes de configuration et de transmission communication imposa l’image comme vecteur interactif propre et interne et externe à la société et ses membres.
L’image sert comme signe sociale avec tous les attributs qui lui sont conférés.
Ces éléments se divisent en quelque sorte en deux temps :
o L’avant prise de vues
o Pendant la prise de vues
o Après la prise de vues.
Avant d’aborder un à un et dans l’ordre les rôles et définitions de ces éléments il est nécessaire de définir ce qu’est une image.
L’image…
Une question se profile dans ce contexte à savoir :
Qu’est ce qu’une image ?
Si nous nous référons au classique dictionnaire, Larousse ou autre, moyen de recherche de définitions nous concluons qu’une image se définit ainsi. (En résumé. dictionnaire encyclopédique. Larousse. Edition 2001)
Une image est :
· Une représentation
· Une reproduction
· Une photo
· Un souvenir
· Une expression
· Un dessin
· Une gravure
· Une description
· Une incarnation
· Une métaphore
· Une marque
· Etc. .
En plus de son aspect graphique de son apparence linéaire, l’image incarne plusieurs fonctions allant du symbolique au réelle. Il convient de traiter ce sujet en se basant sur des éléments cognitifs pour analyser ce support.
Il existe énormément de facteurs permettant de scanner une image et d’en tirer des conclusions actives.
Nous nous contenterons de l’essentiel du contenu de la fabrication intellectuelle de l’image ..
La technique et le procédé de la production d’une image relèvent des prouesses et des connaissances en la matière de l’auteur.
L’analyse d’une image nous permet de cerner, et de maitriser les facteurs constituants, qu’on retrouve dans toute image. Une facilitation de lecture évidente et certaine.
Les domaines servant à analyser, ou plus exactement considérés comme étant les éléments d’analyse de toute image, qui ne doivent pas nous échapper se résument ainsi :
Interprétation :
C’est essayer de relier tous les éléments observés avec la subjectivité de la réception (impression ressentie, plaisir que l’on a pris ou pas devant l’image, compréhension ou sens que l’on a perçu, etc.…), sans vouloir attribuer a priori a chaque signe une signification particulière mais au contraire en essayant de mettre a jour les dialectiques qui entrent en jeu dans la construction de ces significations.
Il semble pour cela nécessaire de partir des pratiques des élèves en la matière avec leurs propres regards, leurs sensibilités, leurs enthousiasmes, leurs envies, leurs cultures, leurs représentations….
Méthode : procéder par suppression, substitution ou transposition. Si tel élément visuel était absent, modifié, placé ailleurs….qu’est-ce que j’aurais perçu, compris…..
Suppression, substitution ou transposition peuvent être conduites de façon abstraite ou réelle : jeux de découpages, de caches, de re-montages, de détournements……
A. Le cadre environnemental :
On entend par contexte toutes les logiques qui contribuent à la production ou la fabrication d’une image. Une contribution qui se manifeste principalement dans l’interprétation, la perception qui n’existe pas comme élément constitutif de cette dernière.
1. La production :
Ce contexte concerne les conditions qui ont fait que cette image ait vu jour. Les acteurs et les décideurs de productions de cette image : l’auteur, producteur,
Identification de celui qui voulait transmettre un message à savoir, l’auteur, le publiciste, l’annonceur et le contenu. Définit le contenu de l’image et concourt à un choix de l’élément dominant dans l’image.
2. La réception :
Toute production d’image obéit nécessairement à des règles dont la réception en est une. On considère que l’auteur et les commanditaires doivent déterminer le service de cette production entre autre les mobiles incitant les décideurs en l’option de choix des moyens et destinations de cette image. Le support, la diffusion, l’exposition, l’utilisation, les cibles, les lieux d’exécution, arborent les domaines d’analyse de l’image.
3. Le rôle du socio-culturel .
« Une image équivaut à milles mots » dit le fameux proverbe chinois. Il n’a jamais été aussi bien vérifié comme il le fut ce dernier siècle . L’image est un support donc de message. Elle a un role socio culturelle indéniable. Ce socio culturel, essence d’une image, a un rôle déterminant compte à la réussite de la carrière de celle ci.
Il renvoie et concrétise les rapports qui puissent exister entre deux entités dont le lien reste une matrice de l’existence de l’art de l’image : le rapport entre le spectacle et la lecture d’un support imagé, partageant des valeurs de langages et de représentations avec les initiateurs d’un projet image.
B. l’exposition : apprivoiser le réel
Ce contexte traduit l’opposition des rapports perpétuels entre l’auteur et la réalité.
Qu’est ce je vois… Je perçois à travers la réalité des choses et comment qu’elles se présentent et s’agencent ... Faut-il reconstituer un évènement ou un fait ?
Revoir et remodeler les contours et la représentation réelle d’une image pour aboutir à un résultat préalablement établi.
Le passage nécessité par une nouvelle forme de perception, d’une nouvelle vision…. (Trucages et effets optiques et visuels.)
Prendre en compte intellectuellement les mesures des savoirs qui peuvent s’engendrer de l’exécution d’une œuvre imagée au meme titre qu’une œuvre plastique.
Se permettre une incursion jusqu’au frontière des limites cohabitant dans le perceptible réel et l’imaginaire…
L’imagination ou imaginé d’un réel et du non imaginaire couvant les inaccessibles de l’imagination…
Une somme de faits relevant des fantasmes et d’autres de la vie parachevant un ensemble d’expériences.
C. Les énonciations :
Le chapitre précédent nous a offert un panel de caractères d’une image qu’on recherche à produire tenant compte des questionnements que tout un chacun se posent même inconsciemment avant de cliquer sur le déclencheur, que cela soit pour un appareil photo ou d’une caméra. Le principe est le même. Dans tous les cas de figure un auteur est tenu d’utiliser les des visuels appartenant à la réalité.
Dans ce chapitre nous abordons les éléments qu’imposent la représentation de notre perception, de notre vision. Les divers et complexes choix que doit faire tout auteur d’une image, maitriser le rapport de l’auteur-réalisateur-énonciateur, peut être la même personne.
D. La composition
Composition de l’image
En amont de tout projet une préparation et une organisation s’exige et s’ordonne, quant aux diverses opérations et décisions à prendre. Cela demande un canevas de mesures à explorer.
La composition d’une image se condense donc, les factuelles règles admises pour l’élaboration de toute image.
Quelle que soit l’objet , le personnage ou la scène à laquelle nous sommes confrontés est tributaire d’une expression qui se manifeste par un interet soutenu vis-à-vis de l’élément qui nous intéresse. On oublie qu’une image ne s’explique pas, elle se regarde et s’interprète. Certains éléments dont nous avons tendance à ignorer, fausse notre point de vues et aliènent notre projet.
Le mixage, l’agencement, l’asservissement de cette règle selon les vœux et les désirs de l’auteur nous interpellent sur un facteur essentiel qu’est l’interprétation post production, l’expression du contenu dont il est présenté et de la manière que l’on décèle dans un support qui reste une figure et une abstraction.
La composition d’une image procède donc par rationalité et raison par étapes quant à son exécution.
La composition et la prise de vues
· La lumière
- La lumière naturelle( choix du moment)
- La lumière artificielle
- La lumière ensemble de combinaisons et d’équilibre entre les deux précédentes formes de lumières.
- Les lumières additionnels.
· La profondeur de champ :.
· La perspective :
Comme forme de représentation… Placement du point de fuite… Place du regard du spectateur.. . La profondeur de ligne de perspective
· Le cadrage
- Le montré
- Le suggéré
- Le hors champ proche
- Le hors champ lointain.
· La représentation :
Définir le role et le statut par rapport à l’histoire.( la diégèse)
- Interne( la caméra se substitue au personnage et fait voir ce qu’il voit
- Externe : la caméra devient témoin d’évènements.
· La taille ou la valeur du plan
Ensemble de plans conventionnellement et consensuellement établi par la profession qui consiste à délimiter le champ brassé par l’objectif dans l’intenetion de favoriser une élémnet pararapport à un autre ou une expression para rapport à une autre.
· Angle de prise de vue
- Dans la verticalité : plongée-contre plongée
- Dans l’horizontalité : face, profil, ¾, dos…..
· Mouvements
-Suggérés : flou, décadrage, défaut d’horizontalité….
-Représentés….
Préparations :
Le visuel :
Le choix étant au préalable muri et fixé, celui-ci portera foncièrement sur des éléments dont les constituants modulaires rentrent dans la construction de l’image. Des éléments ayant un lien avec tout ce qui représente les fonds de l’image.
On considère généralement qu’ils se divisent en plusieurs parties bien distinctes.
· les éléments fixes :
Les lieux, les décors, les paysages et l’ambiance les climats et autres indications sont considérés comme élément fixe de l’image
· Les éléments mobiles :
On considère les mobiliers, les mécaniques, les véhicules etc.
· Les personnages :
Toutes les indications identitaires du personnage allant du sexe, de l’âge, des caractères qu’il offre à notre regard, de la culture, de la classe social à laquelle il appartient, du style des accoutrements et aussi de l’époque.
· Les jeux des personnages :
Expression faciale, brillance des yeux, gestuelle et expression de ces éléments combinés.
· Les mouvements :
L’action du personnage, entrée ou sortie de champ….
· Le visuel caractérisé par son physique :
Cet élément touche directement le talent et le savoir technique et artistique de l’auteur et de ses collaborateurs sachant pertinemment qu’il s’agit de l’éclairage et du rendu des couleurs… des formes, textures, lignes et structure….
· Le moment :
Un élément essentiel de l’analyse d’une image, revient au temps d’exécution de cette image ou la suggestion d’un moment précis de la journée précisément ou non. décliner une date.
· Composition de l’image en post- prise de vue :
· Transformation de l’image source :
Un ensemble d’interventions de l’auteur sur la texture de l’image qu’il juge utile : incrustation, images dans l’image.
· Les textes :
inscriptions, légendes …..
· Mode :
Assertif, sentencieux, dubitatif, incertain…neutralité, ironie…..
· Rapport entre le(s) texte(s) et l’image :
Amplification, complémentarité, contrepoint, opposition
· Les autres éléments visuels environnants :
· Graphiques :
mise en page, encadrement….
· -autres images
(amplification, complémentarité, contrepoint, opposition)
· -contextuels proches :
type de magazine, de lieu de diffusion…..
· Composition… style…. Genre…. Mode… et ton…. :
L’imposition d’un style, le choix d’un mode, la recherche d’un ton ou l’exécution d’un travail sur une prise de vues d’un genre préalablement consensuel il appartient à l’auteur d’admettre les qualificatifs de son produit…. Escompter un résultat convenant tient compte des facteurs suivants :
· Les figures et les formes :
symboliques, stéréo typiques, stylistiques….
· Genre expressif
Tient aux genres d’images conventionnellement reconnus par la profession comme étant des produits appartenant à un ensemble d’images qui se rapprochent beaucoup par leurs formes d’expression et les buts à atteindre.
· Iconologie :
A quelle histoire iconologique l’image renvoie-t-elle
· Relation avec l’époque
Qu’est-ce qui dans les formes peut être relié a une époque
· Iconographie
Qu’est-ce qui dans l’image s’apparente a des « mythographies » (formes expressives qui traversent l’histoire des représentations)
· Les référents induits :
Les références à d’autres images (du moment, du même référent…)
· Les styles et genres :
Les « citations »visuelles…., les références des styles, du ton….
· La fonction :
L’emprunt a des figures de rhétorique : allégorie, aphorisme, ellipse, euphémisme, hyperbole, litote, métaphore, métonymie, paradoxe, synecdoque ……
Le(s) temps dans l’image :
-Les temps perceptibles :
explicites ou implicites, suggérés, construits…..
(Dissocier l’instant de la date)
· Image atemporelle ou non
· L’instant figé (la trace, l’indice, et ce qui a été et qui ne sera plus)
· Temps et date de l’événement
· Date et temps de la diffusion
Le point de vue dans l’image :
Le point de vue plus communément appelé angle de prises de vues se distingue par le fait qu’il met en parallèle des relations acerbes entre les trois dimensions suivantes :
· Le point de vue visuel :
La position du moyen de prise de vues est très importante dans la mesure ou cette façon de faire accentue une expression personnelle relevant de l’esthétisme et de l’expression proprement dite. le point d’où je vois.
· Le point de vue identitaire :
Dans toute image , il existe un coté moins visible nous renseignant sur l’existence d’un auteur , évoluant dans un contexte précis d’où l’e point de vue identitaire
· Le point de vue idéologique :
Concrétise les raisons qui poussent l’auteur à produire une image selon la forme et le fond défini par le contenu du support. Le point d’où je pense.
Les particularités :
le film (image en mouvement et en séquence)
Les mouvements :
· Les mouvements de base :
Internes au représenté :
§ Ce qui est en mouvement (sujet principal/sujets secondaires)
§ Type de mouvement : dynamique/ « statique » (demeurant l’intérieur du cadre)
§ Direction du mouvement
§ Visibilité (apparent/ non-apparent)
De la caméra :
§ travelling
§ Panoramique
§ Zoom
§ Les multiples combinaisons.
· Les mouvements associés (dans un même plan)
Type d’association : accompagnement, amplification, contrepoint, opposition
Place du mouvement dans l’espace du récit
· Les mouvements modifiés (au montage)
Intervention sur la durée (ralenti, accéléré….)
Intervention sur la forme (saccade, répétition, découpe…..)
· Les mouvements construits (par le montage) le rythme:
La continuité du mouvement (interne)
Le raccord de mouvements externes
· Type de mouvement construit
Le mouvement « absent » ou « induit »
Mouvement non visible dans le plan mais compréhensive par le contexte)
- Le mouvement elliptique (construit sur l’absence)
- Le mouvement global ou rythme….
Le montage :
· Pourquoi la coupe ?
-Dialectique continuité/rupture
· -Rapports entre deux plans
o Rapports d’espace
o Rapports de temps
· -Marque du changement et types de raccords
o Discret
§ Raccords dits « dans le mouvement »
§ Raccords dits « dans l’espace »
§ Dissous
o Souligné
§ -Volets, rideaux, effets de régie….
§ -Fragmentation, fracture soulignée, fracture brisée…..
La structure filmique :
le montage filmique
· Structure :
les séquences (relations entre les plans), les parties (relations entre les séquences), le film (relations entre les parties)
· les transitions : (points culminants, passage d’une séquence a l’autre, etc.)
- Ponctuation visuelle et sonore, rythme…..
La structure narrative
· Structure du récit
· Récit minimal :
(équilibre->déséquilibre->rééquilibre)
Ou : exposition, conflit, résolution
· Autres structures :
§ l’histoire :
La mise en place de l’histoire, des personnages, des lieux etc.
§ la narration :
Le fil conducteur
§ Les temps forts :
Les nœuds, accroches, obstacles….
§ Les « coups de théâtre »
Les soubressauts et déviations voulues, les détournements d’attention…
§ La chute :
(ouverte, fermée….)
· focalisation (qui détient le savoir de l’histoire)
§ énonciateur (ou narrateur le scénariste)
§ Personnages du film( distribution des roles)
§ Spectateurs( consommation et la commercialisation)
- Les valeurs en jeu (le méta-message)
· Idéologie explicite, implicite,
· Valeurs « en creux »….
Lexique :
Iconographie :
Etude descriptive des différentes représentations figurés d’un meme sujet, ensemble classé des images correspondantes.
Iconologie :
Science et art de ses servir des emblèmes , symboles et allégories figurat
ives. Etude de la formation, de la transmission et de la signification profonde des représentations figurés en art.
Signifié :
Sens , contenu sémantique d’un signe.
Signifiant :
Image acoustique ou visuel constituant formel d’un signe.
Monosémie :
Propriété d’un mot qui présente un seul et unique sens.
Polysémie :
Propriété d’un mot qui présente plusieurs sens.
Dénotation :
Sens permanent d’un mot par opposition aux valeurs variables qu’
il prend dans des contextes différents. Objet réelle désigné par un signe.
Connotation :
Ensemble de valeurs affectives prise par un mot en dehors de sa signification (dénotation)
Remarque :
1) Il n’est pas nécessaire d’utiliser les termes spécifiques (dénotation/connotation, signifiant/signifié, monosémie/polysémie, etc.). l’important reste le démarche et, si les mots spécifiques sont parfois utiles, on constate que dans bien des démarches ils sont utilisés comme une fin en soi. Le risque est alors la réduction qu’ils opèrent comme si un mot-clé devenu passe-partout suffisait pour entrer dans toutes les significations.
2) Tous les éléments proposés ci-dessus ne constituent pas une liste exhaustive des observations possibles. Ils sont la a titre d’exemple, de guide de la réflexion. Par ailleurs, il n’existe pas de grille d’analyse tout faite, valable en tous lieux et toutes circonstances. Une grille d’analyse est toujours une construction faite à un moment donné pour un objet précis, dans un objectif déterminé. Sa construction représente en elle-même une démarche d’éducation à l’image.